LA
CIRCULATION A DAKAR
Un
dimanche, nous nous sommes fait arrêter par un policier de la police municipale.
Il a demandé les papiers du véhicule et le permis de conduire de Denis. Il
s'est étonné qu'on n'ait pas de vignette. Nous lui avons expliqué qu'en France,
cela n'existait plus. Alors il a voulu la vignette du Sénégal. Il menaçait
de mettre le véhicule à la fourrière, il voulait qu'on achète une vignette.
Finalement, tout s'est arrangé, on est reparti. On a eu bien peur.
Une
autre fois, nous nous sommes faits arrêter sur la route au retour du lac Rose.
Pourquoi ? Nous ne le savons toujours pas. Il est vrai que notre véhicule
se repèrait de loin…papier, tour du véhicule… Nous avions hâte de rentrer
donc nous avons fait semblant que Khouediedjie était malade, la tête dans
un sac plastique, elle a bien joué son rôle. Michèle lui tenait la tête, s'occupait
d'elle… Il nous a dit circulez !
Il
y a beaucoup de bus, de taxis. Les taxis sont jaunes et noirs, quelques-uns
sont neufs, très peu, les autres sont bosselés, retapés de partout.
Lorsque
nous montions dans notre véhicule, c'était la foule : des enfants,
des curieux, des vendeurs (bana-banas) et peut-être des picpockets ! Mais
nous étions de plus en plus performants et rapides.
La 3 ème fois que nous nous sommes fait arrêter… Le dernier jour, jour du
départ, direction l'aéroport. Un embouteillage et là un policier nous a arrêtés
" vous avez grillé la ligne jaune, connaissez-vous le code de la route ?"
Là encore, papiers, tour du véhicule… Denis devait suivre le policier au commissariat,
le véhicule aller à la fourrière ou… nous devions payer. Timidement, nous
avons donné 50 F, ce n'était pas assez. Nous avons sorti un billet de 100
F…(il faut noter que nous n'avions plus de CFA puisque nous étions à 1 heure
du départ). Le billet de 100 F a suffi, nous sommes alors repartis vers l'hôtel.
Les
bus rapides tout colorés, bariolés, très vieux aussi, remplis à ras bord,
les portes arrières ouvertes et beaucoup de gens sont accrochés aux portes.
Chacun monte et descend quand il le veut… Il y a un contrôleur dans chaque
bus, accroché à la porte.
Il
est très étonnant de circuler à Dakar. En théorie, on roule à droite mais…certains
se déportent à gauche pour éviter des "nids de poules " ou une plaque d'égout
manquante. D'autres passent sur le trottoir, certains grillent les feux rouges.
Le pire c'est à 18h-19h avec des embouteillages monstres. La circulation peut
être bloquée très longtemps. Ca sent très fort les gaz d'échappement et tout
le monde se dit bonjour en klaxonnant.