Nous
avons vu des gris-gris, des cauries montés sur argent, une poupée
santi en pendentif : déesse de la fécondité.
Dans
une boutique, nous avons vu des bracelets en poils d'éléphant
et en or. Ce bijoutier vend ses bijoux au poids et utilise pour peser un trébuchet.
Nous
avons vu les artisans souder. Nous avons noté la particularité
de leur appareil à souder qui n'est pas relié à une bouteille
d'acéylène mais à leur bouche. Ainsi, ils soufflent et
apportent l'air nécessaire à la soudure.
Nous
y avons vu des bracelets, des pendentifs, des boucles d'oreilles, des chaînettes,
en or et argent.
LA
COUR AUX ORFEVRES
Nous
avons pris une ruelle et nous sommes rentrés par un passage très
étroit dans une grande cour pavée (avec des escaliers et des trous
!) et là, nous avons vu de nombreuses boutiques de bijoutiers.
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Nous
avons admiré des bijoux que nous n'avions jamais vus ailleurs, nous les
avons touchés et avons apprécié leur poids : des boules
en argent ciselées qui sont des bijoux de mariage, des masques touaregs,
des antilopes (emblèmes de l'Afrique), des cartes d'Afrique, des bracelets
d'ébène et d'argent.
En
ébène, nous avons vu des masques pendentifs ; le bijoutier nous
a expliqué que l'ébène est le seul bois qui ne flotte pas.
Nous nous sommes intéressés aux bracelets d'ivoire teints au henné.
Nous
avons regardé des artisans qui martelaient de la chaîne pour aplatir
les maillons avec un marteau et une enclume. L'accueil a été chaleureux,
nous avons passé un long moment calme et agréable.